Hilarant et jouissif. Particulièrement troublant dans sa construction, Luc Chomarat (se) joue avec (de) pour notre (son) plus grand plaisir.
Hilarant et jouissif. Particulièrement troublant dans sa construction, Luc Chomarat (se) joue avec (de) pour notre (son) plus grand plaisir.
C’est beau. Tellement et terriblement beau… L’amour et l’épuvantable réunis de la plus belle des manières par un auteur dont l’humanité ne cessera jamais de nous émouvoir.
Une langue virtuose, un sens inégalé de la narration, et un souffle romanesque qui nous transportent loin, loin…
Jean-Baptiste Andrea, après les très remarqués « Ma Reine », « Des diables et des saints », et « Cent million d’années et un jour », revient pour notre plus grand plaisir avec une merveilleuse histoire. Celle d’un amour impossible (évidemment), d’une statue mystérieuse et de son génial créateur, d’une des familles les plus puissantes d’Italie et de leur insaisissable fille.
Une histoire forte et des plus émouvantes, qui vous fera chavirer dans une Italie du XXème siècle en proie à la guerre et au fascisme. C’est prodigieusement beau, alerte et trépidant, ça se dévore avec passion et avidité.
On ne peut que remercier Jean-Baptiste pour tout cela, et bien plus encore.
Rosalie s’envole pour la première fois au Japon en 2015. Elle y retourne plusieurs fois et nous raconte, au fil des saisons, la fascination et l’attirance, mais aussi la désillusion et le rejet qu’elle ressent à l’égard de ce pays si complexe.
Elle partage avec nous son regard de femme blessée dans une société ô combien patriarcale, avec beaucoup de sensibilité et de justesse.
280 pages, dix-sept dessinateurs aux grands noms, pour raconter l’Iran, son histoire, son peuple.
Porté par Marjane Satrapi, ce projet éditorial incroyable et salutaire remonte aux sources de la Révolution iranienne et de l’assassinat de Mahsa Amini.A mettre entre toutes les mains !
Les sublimes crayons de l’auteur/illustrateur Lomig se révèlent à nouveau à nous pour nous conter le voyage passionnant de John Muir (écrivain et naturaliste d’origine écossaise), parti explorer le sud de l’Amérique, à pieds sur des centaines de kilomètres, de l’Indiana à la Floride.
Un grand format à la fabrication particulièrement soignée pour un grand moment de lecture et de contemplation.
Après Lulu femme nue, que l’on a tant aimé. Après Les Ignorants, Le Droit du sol, et bien d’autres titres, le grand Etienne Davodeau nous revient avec un sublime récit, pour nous parler d’Agathe.
Mais aussi et surtout, pour nous parler de cette Loire qu’il aime tant.
C’est pétri d’une liberté farouche, d’une grande poésie, c’est magnifique ! Et on ne voudrait surtout pas que vous passiez à côté de ce chef d’oeuvre.
Vous peinez à imaginer l’étrange et savoureux mélange entre Sa majesté des mouches, Mad Max et Twilight ?
Et pourtant c’est le pari remporté haut la main par le génialissime Jeff Lemire, qui s’associe une nouvelle fois au trait superbe de Dustin Nguyen pour nous livrer un récit d’anticipation d’une beauté et d’une liberté rarement égalées.
Le grand retour de Peggy Adam !!!
Conte amoral sublime, récit d’aventures haletant, mythologies chamaniques, récit féministe et foisonnant...Emkla est tout ça à la fois.
Le tout servi par un grand format qui vient sublimer les 160 pages d’aquarelles magnifiques, qui disent tant de la beauté de la nature et de la folie de l’homme, et nous questionnent comme jamais.
Le quatrième opus tant attendu de la série complètement dingue du duo Lehman & Peeters.
Machination diabolique, complots, trahisons, meurtres à foison, pour une enquête abyssale et totalement addictive.
Il sort quand le tome 5 ?
La toute première BD d’une illustratrice jeunesse qui fait une entrée plus que remarquée pour la première parution du label Poéstrip.
C’est hyper, hyper beau, ça parle de choses dures sur les violences psychologiques, mais c’est amené avec une intelligence folle, une grande sensibilité, et beaucoup de générosité.
Pour tout ça, et bien plus encore, merci !
Imogen Binnie nous emmène dans la vie de Maria, dans son quotidien de femme trans, libraire à New York, puis dans un road trip à travers les Etat-unis, au volant d'une voiture volée... à celle dont elle vient de se séparer. Ca fait 10 ans qu'on attend la traduction de ce roman culte, autant vous dire qu'on est heureuses !!
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’effondrement et tout ce qu’il ne faut absolument pas faire pour s’y préparer ! Si vous connaissez un peu Thomas Gunzig (un des auteurs les plus drôles que la Belgique nous prête), vous allez forcément vous marrer. C’est donc évidemment drôle, hilarant parfois, toujours amené avec beaucoup d’intelligence et de facétie, mais aussi (et c’est bien le problème) atrocement juste. D’ailleurs, il y a un hic : avant, Thomas nous faisait juste éclater de rire pour les situations complètement foutraques et décalées que le monde lui inspirait et que lui seul savait dépeindre ; mais à croire que ce monde a souhaité devenir encore plus foutraque et l’on se surprend à rire on ne peut plus jaune des différents portraits de personnages que Thomas nous dépeint, non sans le talent qu'on lui connaît. C’est drôlement grave, dérisoirement profond, et follement lucide.
C'est quoi l'amour ? Dans ce court roman, François Bégaudeau nous rend spectateurs d'un amour du quotidien, de cinquante ans de vie commune d'un couple ordinaire.
L'auteur nous surprend avec ce texte au ton neutre, sans fioritures ni émotions apparentes, qui pourtant nous bouleverse et nous émeut aux larmes.
C'est dans un récit à la première personne que nous plonge Théophylle Dcx, accompagné d'une bande-son allant de Cascada à Juliette Armanet. Avec une langue hyper rythmée et sans fioritures, il nous parle de VIH, de deuil, de travail du sexe et de fêtes qui durent toute la nuit.
Il/le est un recueil de courts textes dans lequel Minnie Bruce Pratt parle de ses engagements féministes, de son coming-out lesbien, de sexualité, d'identités butch/fem.Un classique de la littérature féministe et lesbien américain à ranger auprès de Dorothy Allison, Leslie Feinberg et Joan Nestle.
Le livre s'ouvre sur plusieurs courts textes en hommage à Mirza-Hélène Deneuve, la traductrice du livre partie avant sa parution.